Promenade matinale (Allan)

La journée s'avérait longue et fatigante. Je n'avais rien envie de faire alors je décidai d'aller me promener avant que ma mauvaise humeur ne commence. Il y avait peu de gens dans le parc où je décidais de marcher. J'étais déjà habillée pour le travail, seul mes hauts talons étaient visibles. Le reste de ma tenue était cachée par un long manteau en tissu. Une vieille dame me regardait passer le regard soupçonneux. Heureuse d'attirer l'attention je m'installai sur le banc juste en face. La dame faisait tranquillement de la couture ou plutôt elle tricotait. Le visage sévère elle ne la quittait pas des yeux.
Pour répondre à cet affrontement je souris tant et si bien que bonne femme se sentit encore plus mal alaise. Je réprimai un éclat de rire avant de poser mes yeux sur des arbres aux branches fragiles bougeant sans difficulté avec le vent.

C'était ma seconde journée ici et franchement, j'avais plutot mal dormis mais il fallait reprendre un rythme le plus normal et le plus rapidement possible pour se faire a cette nouvelle ville. Je decidai de decouvrire les alentours. Un simple jeans et un T shirt blanc. A peine dehors, je m'appercue que j,aurais besoins de mon manteau noir alors je me retournai pour aller le prendre et me rendi dans le parc. Je marchai tranquilement, quand une vieille femme tricottant me fit un magnifique sourire.

Ici comme en Angleterre, visiblement les vieilles femmes avaient le sourire facile alors je le lui rendi et elle sembla heureuse et retourna a son tricot.

Le regard distant, l'esprit embrumé, je m'aperçut malgré tout du passage d'un jeune homme. La couleur sombre de ses vêtements attirèrent immédiatement mon attention. Je le regardais doucement passer un sourire flottant sur mes lèvres.
Mes yeux se posèrent sur la vieille femme en face de moi, elle souriait. Puis tout à coup son visage se crispa. Elle lâcha son morceau de tissu, et attrapa son cœur, en essayant de respirer normalement.
Je pris très peu de temps pour courir vers elle. Mes quelques années de travail me permirent de garder mon calme.