Le dernier train >> libre

Il y avait des jours comme çà. Je ne voulais pas presser ma voisine, mais elle tenait à tout prix à partir le soir même voir sa fille qui venait d'accoucher. Elle était venue une heure plus tôt, jubilant devant la porte de sa maison, lui demander de l’aider à porter ses valises. Je pouvais bien lui rendre se service.
Nous sommes donc parti en taxi, et elle m’a raconté tous les moments fort de la vie de sa fille. Je l’écoutai en hochant poliment la tête. En arrivant à la gare, j’ai du attendre avec elle que son train arrive en gare, et une fois qu’elle fut parti, je consulta ma montre Il était déjà tard et le hall était désert.

Harper revenait tout juste d'une mission, mais au lieu de revenir par l'aéroport normal, elle dut revenir en train. D'accord elle préférait l'avion mais bon elle n'allait pas s'en plaindre. Sortant du train, elle prit son sac à dos noir qui étrangement était en harmonie avec ses vêtements. En même temps elle avait un pantalon noir, ses bottes et une veste noire, ses cheveux relevés en une queue de cheval parfaite. Les traits dur qui pour une fois ne souriaient pas, elle avançait en quète de l'homme qui devait venir la cherchée. Le hall était presque désert, elle atendais depuis un bout de temps déjà et se demandait si l'agence ne lui avait pas pausé un lapin. Finalement elle aperçut un homme pas loin et s'approcha de lui, elle lui demanda :

- Bonjour, auriez vous l'heure ?

Quand je vous dit que l'agence s'organisait pour ce reconnaitre des phrases anodines, je vous ment pas ! C'était avec cette phrase que Harper aurait dut se faire reconnaitre, et l'homme devrait lui répondre : l'heure de Mr Jones. Mais la, bizarement ce ne fut pas la bonne réponse qui arriva ...

J’avais entendu des pas approcher depuis un moment. Des talons même. Une démarche rythmée, déterminée. Qu’est ce qu’elle, pouvait bien faire ici à cette heure là. Toute femme sensée aurait pris un taxi, les gares étaient dangereuses, surtout pour elle, et pire à cette heure de la nuit.
Je venais de regarder ma montre mais part réflexe, je souleva la manche de ma chemise blanche et lui donna leur que je lisais.

Il est minuit trois... Le train devrait pas tarder.

A peine eu-je prononçée ma phrase, l'homme souleva sa manche de sa chemise blanche et me donna l'heure. Minuit trois, soupirant en fronçant les sourcils je murmura pour moi même :

- Qu'est-ce qu'il fait ...

Je regarda l'homme devant moi et avec un sourire je lui fit :

- Merci beaucoup, je ne prendrais pas le train il faut que j'attende quelqu'un qui a plus de trois heures de retard ...

Je roula des yeux en soupirant.

« Il » répétais-je pour moi. Je secouai légèrement la tête. Et dit d’une voix à peine audible.

C’est pas très prudent de sa part de vous laissez seul ici à cette heure là.

Je leva les yeux vers la grande horloge mural. Le train n'avait jamais de retard, et ne restait pas longtemps au quai non plus. Il n'attendrait pas le retardataire et il n'y avait plus aucun train après celui ci.

Si j'avais un conseil à vous donner se serait bien celui ci: Monter dans le prochain train ou vous allez être obligé d'attendre celui de demain matin.

Je l'écouta dire que l'homme qui me faisait attendre n'était pas très prudent de me faire attendre ici. Bon, pour une femme sans défense et sans connaissances en défense d'accord, mais bon pour ma part, étant agent double je savais me défendre...

- Mmh ... c'est un vrai inconcient, mais je sais me défendre ...

J'ajouta à ma phrase un petit sourire, l'homme ne comprendrais surment pas pourquoi je disais ça mais bon .. Il me dis alors le conseil de prendre le train qui viendrais maintenant car sinon je devrais attendre celui du lendemain. J'hochais la tête, croisant les bras en même temps et dis :

- Non, je ne le prendrais pas j'habite dans cette ville, je prendrais juste un taxis, si j'arrive à en trouver ...

Elle dise toute çà : Je sais me défendre. Et beaucoup d’entre elle n’était plus là pour le répéter.
Je haussai les épaules et regarda dans le vide

Si vous le dites.

Mais trouver un taxi à cette heure là n'était pas donner à tout le monde. Il faudrait qu'elle se rapproche un peu plus du centre si elle ne voulait pas attendre trop longtemps

Harper entendit la phrase de l'homme et répondis avec un haussement de sourcils :

- Vous ne me croyez pas ?

Elle n'avait pas employée de ton froid, mais elle n'aimait pas les hommes machos, et même si elle n'était même pas sur qu'il en soit un, elle en avait trop rencontré pour ne pas tomber sur un nouveau maintenant.

Je fus surpris par le ton qu'elle emplaya, mais ne le montra pas.

Je n'ai pas dis çà...

Si elle affirmait être capable de se défendre c'est qu'elle l'était. Une autre femme aurait approuvé en silence.

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